L'entraîneur de Rennes Bruno Genesio félicite Martin Terrier lors du match contre Strasbourg , à Rennes le 14 2021

Sans briller mais sans flancher, Rennes a mis fin à sa série de six défaites consécutives en battant Strasbourg 1-0 dimanche lors de la 29e journée de Ligue 1, pour les débuts de Bruno Genesio au Roazhon Park.

Leur dernière victoire remontait au 17 janvier: après cinq défaites en championnat et une élimination sans gloire en Coupe de France, les Rouge et Noir renouent enfin avec le succès et remontent à la 8e place, encore loin de leur objectif européen.

De quoi satisfaire les centaines de supporters qui ont défilé dans la ville avant le match pour célébrer les 120 ans du club et accueillir avec ferveur le bus des joueurs à son arrivée au stade.

En raison du huis clos sanitaire, les Ultras du RCK 91 avaient laissé un tifo silencieux en tribune et une poignée d'entre eux sont restés sur le parking du stade pour donner de la voix pendant tout le match.

Pour les Strasbourgeois, qui avaient accroché Lille (1-1) et battu Monaco (1-0) lors de leurs deux derniers matches, c'est une occasion perdue de s'éloigner de la zone de relégation. Passés de la 14e à la 15e place, ils recevront Lens la semaine prochaine.

Alors que Genesio avait évoqué "une équipe trop gentille", les Rennais ont montré un peu plus d'allant qu'à l'accoutumée, à l'image de Flavien Tait, titulaire surprise et intenable, et de Jérémy Doku.

Le jeune ailier belge, qui n'a toujours pas marqué depuis son arrivée en octobre, n'a pas hésité à tenter une frappe lointaine (5e) tout en continuant à se montrer dangereux par son pressing et ses accélérations.

Certes, les Rennais sont restés fébriles en défense, et il a fallu qu'Alfred Gomis repousse du pied une tête de Majeed Waris (21e) et s'interpose à plusieurs reprises en fin de match. 

Contrairement à leurs habitudes récentes, les Rouge et Noir ont cependant concrétisé l'une de leurs premières occasions: lancé sur la droite par une balle récupérée par Doku, Martin Terrier a centré pour Benjamin Bourigeaud, qui a trombé Eiji Kawashima d'une frappe du droit sous la barre (1-0, 25e). 

En seconde période, les occasions sont à nouveau restées stériles: une reprise de volée ratée de Tait (63e), une remise de Doku manquée par Terrier (64e), une frappe d'Eduardo Camavinga juste à côté du cadre (72e)... Jamais loin, mais jamais assez pour se mettre à l'abri.